président Laurent Gbagbo, de céder son fauteuil après le deuxième tour de la présidentielle l’ayant opposé à l’ex-premier ministre Alassane Ouattara. Ce dernier a été proclamé vainqueur par la Commission électorale indépendante (CEI) mais que le Conseil constitutionnel dirigé par un allié du président Gbagbo Paul Yao Ndré, n’invalide les résultats de la CEI pour déclarer le président sortant vainqueur.
«La Cedeao condamne fermement toute tentative d’usurper la volonté du peuple de Côte d’Ivoire et en appelle tous les acteurs à accepter les résultats annoncés par la Commission électorale », affirme un communiqué de l’organisation sous régionale qui précise que le sommet extraordinaire des chefs d’Etats et de gouvernement aura comme « unique » point à son agenda « d’examiner la situation et de décider des actions à entreprendre », en conformité avec les textes de l’organisation.
Le communiqué ne précise aucune des actions envisageables, mais la Cedeao a eu par le passé à intervenir dans certains pays de la sous région, aussi bien au plan diplomatique (sanctions) qu’au plan militaire (intervention armée), en Sierra Leone, au Liberia et en Guinée Bissau notamment.
En dépit d’une forte pression internationale lui demandant d’accepter sa défaite, le président Gbagbo soutenu par l’armée ivoirienne se considère comme le vainqueur de la présidentielle. Il a prêté serment au palais présidentiel, selon des correspondants de la presse étrangère accrédités à Abidjan. Son rival a fait de même en transmettant par courrier une lettre au Conseil constitutionnel, expliquant l’absence de cérémonie solennelle par les « circonstances » qui prévalent dans le pays, selon les mêmes sources.
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