Le prix a été décerné par l’organisation d’origine britannique Anti Slavery International, fondée en 1839 et qui se présente comme « la plus vieille organisation humanitaire » de défense des droits de l’homme et qui « se consacre exclusivement à la lutte conte l’esclavage », selon le site web de l’organisation consulté par Ouestafnews.
« Etre esclave aujourd’hui en Mauritanie n’est pas différent de ce que cela était il y a des siècles ailleurs », a affirmé Boubacar Messaoud, actuel président de SOS-Esclaves dans un entretien accordé à la BBC à l’annonce de son prix.
La BBC, selon un document audio disponible sur son site web, a aussi présenté le témoignage d’une femme qui a pu échapper à ses maîtres et qui décrit les scènes de violence et les viols dont elle a été la victime avant d’avoir trouvé la liberté.
Selon M. Messaoud, les femmes souffrent le plus de l’esclavage du fait qu’elles sont utilisées comme concubines par les « maîtres » et sont régulièrement « violées » par ceux-ci.
M. Messaoud, lui même fils d’une esclave mauritanienne, a expliqué la perpétuation du système esclavagiste mauritanien par le fait que les autorités au pouvoir proviennent des classes qui profitent elles-mêmes de l’esclavage.
La pratique a été officiellement « bannie » depuis des années et en 2007 de nouvelles lois ont été votées pour punir les contrevenants mais elle reste une réalité dans le pays, ou les maures « blancs » continuent de dominer une communauté de « maures » noirs appelés « haratines».
En dépit de nombreuses dénonciations par des organisations internationales ou des associations mauritaniennes de défense des droits de l’homme, les autorités de Nouakchott ont souvent officiellement nié la survivance à grande échelle de l’esclavage, affirmant qu’il n’en subsiste que les « séquelles ».
Cette thèse est réfutée par les défenseurs des droits de l’homme, qui dénoncent également la discrimination contre les autres communautés noires du pays, qui ne sont pas historiquement des esclaves mais qui n’ont qu’un accès très limité au pouvoir et aux ressources du pays.
En attribuant le prix à SOS-Esclaves, Anti Slavery International, dit espérer que « cela donnera plus de visibilité à ce problème au plan international, afin que les centaines de milliers de personnes encore maintenues dans les liens de l’esclavage, puisse (mettre fin) à cette violation » de leurs droits.
En Afrique de l’ouest, les pratiques esclavagistes restent encore vivaces au Niger et au Mali, pays qui comptent des populations d’origine arabe qui perpétuent le système en dépit des lois qui le leur interdit.
« Etre esclave aujourd’hui en Mauritanie n’est pas différent de ce que cela était il y a des siècles ailleurs », a affirmé Boubacar Messaoud, actuel président de SOS-Esclaves dans un entretien accordé à la BBC à l’annonce de son prix.
La BBC, selon un document audio disponible sur son site web, a aussi présenté le témoignage d’une femme qui a pu échapper à ses maîtres et qui décrit les scènes de violence et les viols dont elle a été la victime avant d’avoir trouvé la liberté.
Selon M. Messaoud, les femmes souffrent le plus de l’esclavage du fait qu’elles sont utilisées comme concubines par les « maîtres » et sont régulièrement « violées » par ceux-ci.
M. Messaoud, lui même fils d’une esclave mauritanienne, a expliqué la perpétuation du système esclavagiste mauritanien par le fait que les autorités au pouvoir proviennent des classes qui profitent elles-mêmes de l’esclavage.
La pratique a été officiellement « bannie » depuis des années et en 2007 de nouvelles lois ont été votées pour punir les contrevenants mais elle reste une réalité dans le pays, ou les maures « blancs » continuent de dominer une communauté de « maures » noirs appelés « haratines».
En dépit de nombreuses dénonciations par des organisations internationales ou des associations mauritaniennes de défense des droits de l’homme, les autorités de Nouakchott ont souvent officiellement nié la survivance à grande échelle de l’esclavage, affirmant qu’il n’en subsiste que les « séquelles ».
Cette thèse est réfutée par les défenseurs des droits de l’homme, qui dénoncent également la discrimination contre les autres communautés noires du pays, qui ne sont pas historiquement des esclaves mais qui n’ont qu’un accès très limité au pouvoir et aux ressources du pays.
En attribuant le prix à SOS-Esclaves, Anti Slavery International, dit espérer que « cela donnera plus de visibilité à ce problème au plan international, afin que les centaines de milliers de personnes encore maintenues dans les liens de l’esclavage, puisse (mettre fin) à cette violation » de leurs droits.
En Afrique de l’ouest, les pratiques esclavagistes restent encore vivaces au Niger et au Mali, pays qui comptent des populations d’origine arabe qui perpétuent le système en dépit des lois qui le leur interdit.
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