Ce programme de soutien à la recherche fait partie d’un programme global d’appui à l’enseignement supérieur, lui-même doté d’un fonds de 18 milliards, et qui a déjà démarré depuis deux ans avec les « Centres d’excellence » soutenus par l’Uemoa dans divers pays de la sous-région.
« Nous sommes à la phase de constitution des différents comités, dont le comité de pilotage et le comité scientifique avant de lancer les procédures de sélection», a affirmé Brehima Tounkara, chargé des questions d’éducation à l’Uemoa et présent à Dakar dans le cadre d’une rencontre avec le Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI), organisme canadien également actif dans le domaine du financement de la recherche.
Pour être éligibles au Fonds pour la recherche de l’Uemoa, les projets de recherche doivent être soumis par des groupes ou des individus, ressortissants de l’espace Uemoa et les « thématiques devraient porter sur les questions qui intéressent l’Uemoa ou un pays de l’Uemoa», a affirmé M. Tounkara.
Le programme alimenté par l’Uemoa sur fonds propres et avec l’appui de la Banque Africaine de Développement (BAD) devrait allouer aux chercheurs sélectionnés des subventions pouvant aller jusqu’à 30.000 UC (Unités de compte de la BAD) soit environ 15 millions FCFA.
Nombre de chercheurs et d’universitaires africains se plaignent souvent du manque de financements sur le continent pour se consacrer convenablement à cette activité.
Lors du dernier Forum pour la recherche mondial en santé, Léonard Fourn de l’Association béninoise des chercheurs affirmait que «rares sont les pays (africains) francophones qui (consacre) 1% de leur PIB » à la recherche.
Il avait cité l’exemple de son propre pays le Bénin où les montants destinés à la recherche n’excédaient guère 0,06% du PIB ou encore le cas du Mali avec 0,15%.
A titre d’exemple, la France injecte environ 2% de son PIB à la recherche, pour un pays dont le PIB est de loin plus important que celui des pays ouest africains. Et pourtant la France est considérée comme faisant partie des pays qui ne font "pas assez" pour la recherche.
Lors du Forum de Bamako, quelques chercheurs africains avaient souhaité que la recherche soit « intégrée dans les plans de développement » pour lui donner la place qu’elle mérite dans les politiques publiques.
Jusque là, pour l’ensemble des pays de la zone Uemoa, la plupart des projets de recherche de grande envergure sont soutenus par des financements étrangers.
L’Uemoa compte huit pays : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
« Nous sommes à la phase de constitution des différents comités, dont le comité de pilotage et le comité scientifique avant de lancer les procédures de sélection», a affirmé Brehima Tounkara, chargé des questions d’éducation à l’Uemoa et présent à Dakar dans le cadre d’une rencontre avec le Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI), organisme canadien également actif dans le domaine du financement de la recherche.
Pour être éligibles au Fonds pour la recherche de l’Uemoa, les projets de recherche doivent être soumis par des groupes ou des individus, ressortissants de l’espace Uemoa et les « thématiques devraient porter sur les questions qui intéressent l’Uemoa ou un pays de l’Uemoa», a affirmé M. Tounkara.
Le programme alimenté par l’Uemoa sur fonds propres et avec l’appui de la Banque Africaine de Développement (BAD) devrait allouer aux chercheurs sélectionnés des subventions pouvant aller jusqu’à 30.000 UC (Unités de compte de la BAD) soit environ 15 millions FCFA.
Nombre de chercheurs et d’universitaires africains se plaignent souvent du manque de financements sur le continent pour se consacrer convenablement à cette activité.
Lors du dernier Forum pour la recherche mondial en santé, Léonard Fourn de l’Association béninoise des chercheurs affirmait que «rares sont les pays (africains) francophones qui (consacre) 1% de leur PIB » à la recherche.
Il avait cité l’exemple de son propre pays le Bénin où les montants destinés à la recherche n’excédaient guère 0,06% du PIB ou encore le cas du Mali avec 0,15%.
A titre d’exemple, la France injecte environ 2% de son PIB à la recherche, pour un pays dont le PIB est de loin plus important que celui des pays ouest africains. Et pourtant la France est considérée comme faisant partie des pays qui ne font "pas assez" pour la recherche.
Lors du Forum de Bamako, quelques chercheurs africains avaient souhaité que la recherche soit « intégrée dans les plans de développement » pour lui donner la place qu’elle mérite dans les politiques publiques.
Jusque là, pour l’ensemble des pays de la zone Uemoa, la plupart des projets de recherche de grande envergure sont soutenus par des financements étrangers.
L’Uemoa compte huit pays : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
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