Le but précis du déplacement n’a pas été précisé par le communiqué.
Dans son édition du 19 février, le quotidien sénégalais Wal-fadjri (privé), a annoncé que le ministre sénégalais, parti la veille sur Niamey s’était vu refuser d’atterrir dans la capitale nigérienne et avait dû rebrousser chemin pour aller se poser à Ouagadougou, au Burkina Faso voisin.
Selon le communiqué du ministère sénégalais des Affaires étrangères, une délégation de la Cedeao est attendue à Niamey « dans les heures qui viennent ».
Le jeudi 18 février, un putsch militaire a mis fin au régime du président Mamadou Tandja, dont le mandat légal était arrivé à terme depuis décembre 2009.
Mais l’ex-chef d’Etat, arrivé au pouvoir de manière démocratique, avait pu se maintenir au pouvoir en organisation un référendum constitutionnel très controversé.
L’organisation de ce référendum avait installé le pays dans une crise institutionnelle et mis le régime du président Tandja au ban de la communauté internationale.
Les tentatives de médiation de la Cedeao, conduite par l’ex-président nigérian Abdulsalami Abubakar s’étaient heurtées au refus du pouvoir de revenir sur « la 6ème république », née de l’adoption par référendum de la constitution controversée d’août 2009.