« De tout temps, le président (Mbeki) a songé à la mise en place d’un Institut du Leadership pour l’Afrique (Leadership Institute for Africa) lorsqu’il aura terminé son mandat », a déclaré Mukoni Ratshitanga joint au téléphone depuis Dakar.
« C’est ce qu’il va faire, reste maintenant à savoir quand tout cela sera effectif », a affirmé Ratshitanga.
Bien que quittant le pouvoir contraint et forcé, Mbeki comptera certainement s’appuyer sur sa sortie « en douceur » et son « panafricanisme » pour justifier une telle mission, puisque de l’avis de ses partisans il a montré par sa démission ses qualités d’homme d’Etat, en n’ayant pas cédé à la tentation de s’accrocher au pouvoir.
Mais ses détracteurs préfèrent parler de « son échec » mettant en exergue son rejet par les populations sud-africaines, toujours confrontées à des problèmes de pauvreté et de chômage, sa volonté de vouloir imposer ses vues à l’Afrique, ainsi que les difficultés du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, le NEPAD dont il est un des concepteurs.
Par ailleurs, a souligné le porte-parole de Mbeki, le président démissionnaire ne représentera pas son pays aux réunions de l’Organisation des Nations Unies prévues cette semaine à New York, contrairement à ce qu’avaient écrit certains medias sud-africains la veille.
Ratshitanga a toutefois refusé de se prononcer sur une implication future du président sud-africain dans la vie politique de son pays, affirmant que « c’est là une décision individuelle ».
De même il a refusé de confirmer la création possible d’un nouveau parti par les fidèles de l’ancien président, dont certains ont déjà annoncé qu’ils quitteraient leurs fonctions gouvernementales en signe de solidarité avec Thabo Mbeki.
Les médias locaux ont évoqué la gestation de ce nouveau parti, qui serait porté par les « pro-Mbeki » au sein de l’ANC.
Le départ de Thabo Mbeki de la présidence sud africaine marque l’épilogue d’une longe bataille qui l’a opposé avec son rival et ancien vice-président Jacob Zuma. Ce dernier a pris le contrôle de l’ANC lors d’un congrès en décembre dernier et est assuré d’être élu à la tête du pays l’an prochain.
Zuma qui faisait face à des poursuites judiciaires, a bénéficié d’une décision qui met fin à celles-ci, pour des vices de procédure, les juges ayant estimé que l’exécutif a dû influencer certains magistrats qui se sont précipités pour accuser Zuma de corruption.
Le départ de Mbeki marque aussi l’arrivée aux commandes du pays de l’aile « intérieure», de l’ANC par opposition aux anciens exilés. Cette aile intérieure, appuyée par les syndicats est jugée plus « nationaliste » que la mouvance dirigée par Mbeki mais qui à l’époque (en 1999) faisait peur aux « investisseurs » et « aux puissances étrangères. »
Ainsi l’’arrivée au pouvoir de Thabo Mbeki a toujours été considéré par la majorité des Sud-africains comme un « arrangement » plutôt qu’une victoire démocratique.
Au départ de Nelson Mandela en 1999, Thabo Mbeki alors vice-président, avait été préféré à Cyril Ramaphosa, ancien syndicaliste qui, à l’époque, était le porte-étendard de la mouvance « intérieure ».
Ramaphosa, comme beaucoup d’autres de ses camarades, s’étaient alors reconvertis dans les affaires et sont devenus de chefs d’entreprises à la tête de très grosses fortunes.
Selon la presse sud africaines du lundi 22 septembre, Mbeki est resté « défiant jusqu’au bout », allusion à son refus de quitter le pouvoir depuis qu’il a perdu le congrès de l’ANC en décembre 2007 et son refus de reconnaître que l’exécutif avait quelque chose à voir avec les déboires judiciaires de Jacob Zuma.
« C’est ce qu’il va faire, reste maintenant à savoir quand tout cela sera effectif », a affirmé Ratshitanga.
Bien que quittant le pouvoir contraint et forcé, Mbeki comptera certainement s’appuyer sur sa sortie « en douceur » et son « panafricanisme » pour justifier une telle mission, puisque de l’avis de ses partisans il a montré par sa démission ses qualités d’homme d’Etat, en n’ayant pas cédé à la tentation de s’accrocher au pouvoir.
Mais ses détracteurs préfèrent parler de « son échec » mettant en exergue son rejet par les populations sud-africaines, toujours confrontées à des problèmes de pauvreté et de chômage, sa volonté de vouloir imposer ses vues à l’Afrique, ainsi que les difficultés du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, le NEPAD dont il est un des concepteurs.
Par ailleurs, a souligné le porte-parole de Mbeki, le président démissionnaire ne représentera pas son pays aux réunions de l’Organisation des Nations Unies prévues cette semaine à New York, contrairement à ce qu’avaient écrit certains medias sud-africains la veille.
Ratshitanga a toutefois refusé de se prononcer sur une implication future du président sud-africain dans la vie politique de son pays, affirmant que « c’est là une décision individuelle ».
De même il a refusé de confirmer la création possible d’un nouveau parti par les fidèles de l’ancien président, dont certains ont déjà annoncé qu’ils quitteraient leurs fonctions gouvernementales en signe de solidarité avec Thabo Mbeki.
Les médias locaux ont évoqué la gestation de ce nouveau parti, qui serait porté par les « pro-Mbeki » au sein de l’ANC.
Le départ de Thabo Mbeki de la présidence sud africaine marque l’épilogue d’une longe bataille qui l’a opposé avec son rival et ancien vice-président Jacob Zuma. Ce dernier a pris le contrôle de l’ANC lors d’un congrès en décembre dernier et est assuré d’être élu à la tête du pays l’an prochain.
Zuma qui faisait face à des poursuites judiciaires, a bénéficié d’une décision qui met fin à celles-ci, pour des vices de procédure, les juges ayant estimé que l’exécutif a dû influencer certains magistrats qui se sont précipités pour accuser Zuma de corruption.
Le départ de Mbeki marque aussi l’arrivée aux commandes du pays de l’aile « intérieure», de l’ANC par opposition aux anciens exilés. Cette aile intérieure, appuyée par les syndicats est jugée plus « nationaliste » que la mouvance dirigée par Mbeki mais qui à l’époque (en 1999) faisait peur aux « investisseurs » et « aux puissances étrangères. »
Ainsi l’’arrivée au pouvoir de Thabo Mbeki a toujours été considéré par la majorité des Sud-africains comme un « arrangement » plutôt qu’une victoire démocratique.
Au départ de Nelson Mandela en 1999, Thabo Mbeki alors vice-président, avait été préféré à Cyril Ramaphosa, ancien syndicaliste qui, à l’époque, était le porte-étendard de la mouvance « intérieure ».
Ramaphosa, comme beaucoup d’autres de ses camarades, s’étaient alors reconvertis dans les affaires et sont devenus de chefs d’entreprises à la tête de très grosses fortunes.
Selon la presse sud africaines du lundi 22 septembre, Mbeki est resté « défiant jusqu’au bout », allusion à son refus de quitter le pouvoir depuis qu’il a perdu le congrès de l’ANC en décembre 2007 et son refus de reconnaître que l’exécutif avait quelque chose à voir avec les déboires judiciaires de Jacob Zuma.
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