Ces menaces de mort ne sont pas sans rappeler l’assassinat en décembre 1998 d’un autre journaliste burkinabé, Norbert Zongo, d’où la « préoccupation » exprimée par le Comité.
Le CPJ exprime sa « préoccupation au sujet d’une série de menaces de mort par courriel contre la presse indépendante » du Burkina Faso, selon la lettre adressée au président du Faso et dont copie est parvenue à Ouestafnews.
La lettre du CPJ au président Compaoré fait suite à une menace par courrier électronique reçue par des journalistes du mensuel indépendant Le Reporter. Ce journal avait publié «un article citant les noms de cinq personnalités de l’Etat burkinabé qui auraient reçu des prêts illégaux de la Caisse nationale de sécurité sociale ».
Avant les menaces contre les journalistes du reporter, indique le CPJ, au moins deux autres cas dans lesquels des menaces sont dirigés contre des journalistes ont été répertoriés au Burkina Faso de 2007 à nos jours.
Selon le CPJ, les autorités Burkinabé ont affirmé prendre ces cas au sérieux et promis d’enquêter, mais des témoignages de journalistes sur place affirment que les enquêtent n’avancent pas.
Le ministre de la Sécurité Sécurité, Allassane Neya, cité dans la lettre du CPJ a demandé aux journalistes visés de fournir « les indices » pouvant aider à faire progresser l’enquête.
« Ce sont des menaces de mort que nous ne pouvons pas prendre à la légère », a affirmé de son côté Etienne Songré Sawadogo, le secrétaire général du Conseil National de la Communication, l’organe de régulation des médias du Burkina.
Dans sa lettre
Le CPJ exprime sa « préoccupation au sujet d’une série de menaces de mort par courriel contre la presse indépendante » du Burkina Faso, selon la lettre adressée au président du Faso et dont copie est parvenue à Ouestafnews.
La lettre du CPJ au président Compaoré fait suite à une menace par courrier électronique reçue par des journalistes du mensuel indépendant Le Reporter. Ce journal avait publié «un article citant les noms de cinq personnalités de l’Etat burkinabé qui auraient reçu des prêts illégaux de la Caisse nationale de sécurité sociale ».
Avant les menaces contre les journalistes du reporter, indique le CPJ, au moins deux autres cas dans lesquels des menaces sont dirigés contre des journalistes ont été répertoriés au Burkina Faso de 2007 à nos jours.
Selon le CPJ, les autorités Burkinabé ont affirmé prendre ces cas au sérieux et promis d’enquêter, mais des témoignages de journalistes sur place affirment que les enquêtent n’avancent pas.
Le ministre de la Sécurité Sécurité, Allassane Neya, cité dans la lettre du CPJ a demandé aux journalistes visés de fournir « les indices » pouvant aider à faire progresser l’enquête.
« Ce sont des menaces de mort que nous ne pouvons pas prendre à la légère », a affirmé de son côté Etienne Songré Sawadogo, le secrétaire général du Conseil National de la Communication, l’organe de régulation des médias du Burkina.
Dans sa lettre
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