Last Updated on 25/09/2009 by Ouestafnews
La décision des parlementaires de la Cedeao a été prise lors d’une session ordinaire réunie du 7 au 22 septembre 2009 à Abuja (Nigeria), selon un texte de l’institution sous-régionale parvenu à Ouestafnews.
Le président Tandja a violé à travers ce référendum, « la Constitution et l’article 2, alinéa 1 du protocole Additionnel de la Communauté sur la Démocratie et la Bonne gouvernance », ont estimé les parlementaires de la Cedeao.
Aussi, le parlement sous-régional demande-t-il à la Commission de la Cedeao (organe exécutif) ainsi qu’à l’Union Africaine « d’intervenir immédiatement » pour que « l’ordre constitutionnel soit rétabli au Niger », selon la même source.
Le texte « exhorte » également la communauté internationale à « maintenir des efforts diplomatiques soutenus sur le gouvernement du Niger ».
Le parlement de la Cedeao est actuellement présidé par un ancien chef d’Etat nigérien, Mahamane Ousmane, qui s’est opposés au référendum de Tandja.
Agé de 71 ans, Mamadou Tandja a été élu président du Niger en 1999 puis réélu en 2004.
Selon l’ancienne constitution nigérienne, son deuxième et dernier mandat présidentiel expire le 22 décembre prochain.
Mais le référendum du 4 août qui a été condamné par l’ensemble de la société civile et de l’opposition nigériennes ainsi que la communauté internationale, lui donne non seulement une rallonge de 3 ans, mais le rend, de nouveau, éligible à la tête de son pays.
Le motif invoqué par ses partisans pour rallonger son mandat est de « lui permettre d’achever » les chantiers qu’il a initiés.
Le président Tandja a violé à travers ce référendum, « la Constitution et l’article 2, alinéa 1 du protocole Additionnel de la Communauté sur la Démocratie et la Bonne gouvernance », ont estimé les parlementaires de la Cedeao.
Aussi, le parlement sous-régional demande-t-il à la Commission de la Cedeao (organe exécutif) ainsi qu’à l’Union Africaine « d’intervenir immédiatement » pour que « l’ordre constitutionnel soit rétabli au Niger », selon la même source.
Le texte « exhorte » également la communauté internationale à « maintenir des efforts diplomatiques soutenus sur le gouvernement du Niger ».
Le parlement de la Cedeao est actuellement présidé par un ancien chef d’Etat nigérien, Mahamane Ousmane, qui s’est opposés au référendum de Tandja.
Agé de 71 ans, Mamadou Tandja a été élu président du Niger en 1999 puis réélu en 2004.
Selon l’ancienne constitution nigérienne, son deuxième et dernier mandat présidentiel expire le 22 décembre prochain.
Mais le référendum du 4 août qui a été condamné par l’ensemble de la société civile et de l’opposition nigériennes ainsi que la communauté internationale, lui donne non seulement une rallonge de 3 ans, mais le rend, de nouveau, éligible à la tête de son pays.
Le motif invoqué par ses partisans pour rallonger son mandat est de « lui permettre d’achever » les chantiers qu’il a initiés.
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