Les méthodes d’évaluation des grandes agences de notation ont coûté à l’Afrique des opportunités supplémentaires de financement d’une valeur de 74,5 milliards de dollars, selon une étude du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD).
Ce montant représente près de 12 % de l’aide publique au développement de l’Afrique en 2020, souligne le rapport intitulé : « Réduire le coût des emprunts en Afrique : le rôle des notations souveraines ».
Le PNUD note que les approches de S&P Global Ratings, Moody’s et Fitch pour donner une note à la qualité des émetteurs africains ne sont pas toujours « appropriées ». Elles reposent souvent sur des algorithmes préparés qui ne prennent pas en compte les réalités les plus concrétés et spécifique.
Le PNUD souligne également que des agences de notation peuvent manquer de précision en produisant des « analyses de risques » qui ne tiennent compte de la vision courante des investisseurs sans évaluer en détail la réalité africaine. « En améliorant leur notation, les pays africains pourraient attirer davantage l’IDE (investissement directs étrangers), ce qui est essentiel pour la croissance et le développement à long terme », préconise le PNUD.
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